Le virage climatique ne s’est pas fait tout seul. Si aujourd’hui, en 2050, la Suisse est neutre sur le plan climatique, c’est grâce à de nombreuses personnes qui se sont engagées dès les années 2020. Ce sont elles qui ont ouvert la voie à un avenir sans énergie fossile. Faites dès maintenant la connaissance de certaines de ces personnes et découvrez leurs projets.
Il y a un an environ, le fournisseur d’énergie bâlois IWB a mis en service à l’essai une installation au charbon végétal qui produit 550 tonnes de charbon végétal par an. Ce site ne fournit pas seulement un charbon écologiquement précieux mais extrait de l’atmosphère du CO₂ qui nuit au climat et fournit de la chaleur à impact négatif en CO₂.
Le charbon végétal est produit par pyrolyse de biomasse, telle que des déchets de bois. Le bois non valorisé provenant de l’entretien du paysage est ainsi transformé sous exclusion d’oxygène en charbon végétal, qui stocke environ 50 pour cent du CO₂ absorbé par les plantes durant leur croissance.
Une installation de charbon végétal contribue donc activement à baisser à long terme la concentration en CO2 dans l’atmosphère. A ce jour, ce charbon végétal est surtout utilisé dans l’agriculture, car l’ajout de charbon permet entre autres d’augmenter la fertilité des sols. En outre, il stocke l’eau, crée un habitat pour des micro-organismes importants et lie des substances nocives.
Par ce processus de carbonisation, l’installation à charbon végétal génère également de la chaleur qui peut être injectée dans le réseau de chauffage à distance ou directement mis à disposition d’acteur*ices de l’industrie. Johanna Kestler, collaboratrice au département des innovations d’IWB, explique : « Le plus grand projet d‘IWB est sans aucun doute l’extension du réseau de chauffage urbain bâlois qui devrait passer des 120 km actuels à 180 km. »
Grâce aux retours positifs de sa clientèle et au grand potentiel de telles installations, IWB prévoit de construire une autre centrale à charbon végétal dans le canton de Bâle Campagne. Ces projets ne sont toutefois qu’une petite étape sur le long chemin de la décarbonisation de notre approvisionnement énergétique. « Aujourd’hui, notre production de chaleur à distance repose encore à environ 30 pour cent sur des sources d‘énergie fossiles, ce que nous voulons changer, car mettre en œuvre la décarbonisation est l’un des trois axes stratégiques d’IWB », conclut Johanna Kestler.
Pour plus d’informations sur le charbon végétal : www.schweiz-2050.ch/pflanzenkohle/
Pour plus d’informations sur l’installation de charbon végétal d‘IWB : www.iwb.ch/pflanzenkohleanlage (en allemand)
Photo: IWB
L’approvisionnement décentralisé en électricité jouera un rôle important dans le monde énergétique de demain. En effet, l’énergie renouvelable est de plus en plus souvent produite par de multiples petites installations. C’est notamment le cas des panneaux solaires installés sur des maisons privées. Une question se pose alors : comment intégrer ces petites installations dans le marché de l’électricité ?
La start-up Exnaton souhaite apporter une réponse à cette question. Son logiciel « PowerQuartier » permet d’échanger facilement de l’électricité au sein d’un quartier. Grâce à l’application mise au point, le propriétaire d’une voiture électrique peut par exemple acheter de manière simple et avantageuse de l’électricité pour son véhicule à sa voisine, qui possède une installation solaire. D’autre part, ce logiciel permet de numériser la facturation des flux d’électricité pour les entreprises de distribution d’énergie.
L’application destinée aux consommateurs finaux indique combien d’électricité est consommée et produite et à quel moment. En tenant compte des prix établis automatiquement en fonction de l’offre et de la demande, elle signale au consommateur le meilleur moment pour recharger sa voiture électrique ou faire tourner son lave-vaisselle. « Nous voulons rendre la transition énergétique plus tangible pour les particuliers et aussi les sensibiliser davantage au thème de l’énergie », explique Liliane Ableitner, cofondatrice d’Exnaton.
L’idée d’Exnaton a vu le jour dans le cadre du projet de recherche « Quartierstrom » lancé par un consortium composé de l’EPF de Zurich, de l’Université de Saint-Gall et d’autres partenaires avec le soutien de l’Office fédéral de l’énergie. « Quartierstrom » a été mis en place dans la commune de Walenstadt et constitue le premier marché local de l’électricité de Suisse. Après l’achèvement réussi du projet de recherche « Quartierstrom », trois anciens doctorants ont fondé la start-up Exnaton.
Aujourd’hui, le logiciel d’Exnaton est utilisé dans plusieurs communautés énergétiques locales en Suisse et en Autriche. Les fonctionnalités de « PowerQuartier » ne se limitent pas à de tels projets et sont constamment étendues. Le logiciel comprend par exemple des modèles d’investissement participatif permettant de soutenir les entreprises de distribution d’énergie et les consommateurs dans la mise en œuvre de la transition énergétique.
En savoir plus sur Exnaton (en anglais et allemand) : www.exnaton.com
En savoir plus sur Quartierstrom (en allemand) : www.quartier-strom.ch
Joseph Jenni est un pionnier solaire de la première heure. Cet ingénieur électricien a fondé, il y a plus de 45 ans, une entreprise dont il était le seul membre : la « Jenni-Sonnenenergie- Steuerungen ». En 1989 il faisait pour la première fois les gros titres après la construction de la première maison familiale pouvant être chauffée toute l’année sans exception par l’énergie solaire. Au début, se souvient J. Jenni, les médias et le monde professionnel considéraient son invention comme totalement irréaliste et farfelue.
Aujourd’hui la production d’accumulateurs de chaleur destinés aux immeubles à chauffage solaire est au cœur de l’entreprise Jenni Energietechnik AG. Le « Swiss Solartank » développé par la firme est un accumulateur de chaleur avec chauffe-eau et échangeurs thermiques intégrés, spécialement développé par l’entreprise, avec une capacité de stockage jusqu’à 25000 kwh. Plus de 25’000 sont actuellement en service en Suisse et dans l’Espace européen.
L’avantage de l’accumulateur est qu’on peut le combiner à beaucoup de technologies différentes : par exemple, le producteur de bonbons Ricola utilise plusieurs accumulateurs à grande capacité de stockage pour la récupération de la chaleur résiduelle générée pendant le processus de fabrication.
D’après J. Jenni, nombreux sont ceux parmi ses clients qui apprécient, en plus de l’aspect écologique, l’augmentation de leur autonomie énergétique : « juste au moment où les prix du courant électrique et du gaz prennent à nouveau l’ascenseur, le fait d’avoir un accumulateur de chaleur chez soi ou sur son lieu de travail rapporte de l’argent ».
Une difficulté réside cependant dans le fait que de nombreux entrepreneurs réfléchissent à très court terme. Beaucoup ont du mal à engager des investissements qui ne seront pas déjà rentables après deux ou trois ans. Cela vaut cependant la peine d’investir à moyen et à plus long terme sur les technologies renouvelables comme le solaire-thermique ou la récupération de chaleur, un atout après quelques années seulement.
Pour en savoir plus sur l’entreprise pionnière du climat Jenni Energietechnik AG : www.jenni.ch
In Lavey-les-Bains im Walliser Rhonetal wird derzeit tief in die Erde gebohrt. Mit dem innovativen und einzigartigen Geothermieprojekt von Alpine Geothermal Power Production (Agepp) SA werden neue Erkenntnisse zur Stromerzeugung aus Erdwärme ermöglicht.
Das natürlich vorhandene, heisse Wasser soll aus der Tiefe gefördert werden, um Strom und Wärme zu produzieren. «Wir wollen ausreichend tief bohren, damit die Wassertemperatur mindestens 110 Grad beträgt. Diese Temperatur ist notwendig, um Wärme in Strom umzuwandeln», sagt Jean-François Pilet, Direktor von Agepp.
Das erste Ziel wird auf etwa 2’300 Metern erprobt. Wenn die Bedingungen nicht ausreichen, ist eine Fortsetzung auf 3’000 Metern geplant. «Der bahnbrechende Aspekt ist vor allem die Bohrung in dieser Tiefe und in Gneis, einem kristallinen Gestein. Es gibt auch nur ein einziges Bohrloch, da das Reservoir auf natürliche Weise durch Meteorwasser – Wasser aus Niederschlägen – aufgefüllt wird», sagt Pilet.
Mit der ausgekoppelten Wärme soll Strom für etwa 900 Haushalte erzeugt werden. Ein Teil der Restwärme wird für die Versorgung des Thermalbads Bains de Lavey mit geothermischem Wasser genutzt. Der Rest, etwa 40 Prozent des geförderten Volumens, wird zunächst wieder in das Reservoir eingeleitet, um weiter genutzt werden zu können. Später seien zusätzliche Anwendungen wie Fernwärme, Gewächshäuser für den Gartenbau und Fischzucht geplant, erklärt Pilet.
Nachdem die ersten Diskussionen bereits im Jahr 2005 stattfanden, folgten viele Studien und unterirdischen Explorationen. Aktuell ist die Einrichtung des Bohrplatzes im Gange. Mit der effektiven Bohrarbeit möchte Agepp voraussichtlich Mitte Januar 2022 starten. «Wir hoffen – sofern die geothermische Ressource nachgewiesen ist – ab Ende 2023 im Rhonetal Strom produzieren zu können.»
Mehr zur Klimapionierin Agepp SA: www.agepp.ch
Je höher die Lage der Solarstromanlagen, desto besser die Ausbeute an Sonnenlicht: Photovoltaik (PV)-Anlagen in den Bergen haben viel Potenzial. Denn im Vergleich zum Flachland gibt es hier im Winter viel weniger Wolken. Das Sonnenlicht wird durch den Schnee reflektiert und damit zusätzlich auf die Solarzellen geleitet. Ausserdem steigt die Effizienz der Anlagen durch kühle Temperaturen.
Das weiss auch das Elektrizitätswerk der Stadt Zürich (ewz) und baute im Juni 2020 mit Solar Albigna die erste hochalpine Solar-Grossanlage der Schweiz: Über 1’200 PV-Module wurden auf der Staumauer Albigna im Bergell montiert. «Ich bin sehr stolz, dass die Idee und die Realisierung der Anlage von unseren Bergeller Mitarbeitenden kam. Mit diesem Projekt leistet die ewz einen aktiven Beitrag zum Umwelt- und Klimaschutz», sagt ewz-Direktor Benedikt Loepfe.
Seit September 2020 produziert die 670 Meter lange Solar-Grossanlage nun Naturstrom. Und das mit grossem Erfolg. Im ersten Betriebsjahr stellte die Anlage 527 Megawattstunden (MWh) Sonnenstrom her, was dem jährlichen Strombedarf von etwa 210 Stadtzürcher Haushalten entspricht.
Seit 2014 bietet ewz seinen Kundinnen in der Stadt Zürich das erfolgreiche Bürgerbeteiligungs-Modell ewz.solarzüri an. 21 Anlagen sind bereits in Betrieb. Bei Solar Albigna standen insgesamt 2’176 Quadratmeter an der Solar-Installation ewz-Kunden in der Stadt Zürich sowie in Graubünden zum Erwerb. Sämtliche Quadratmeter an Solarpanels wurden verkauft.
Mehr zur Klimapionierin Solar Albigna: www.ewz.ch
Erneuerbare Energiealternativen bilden die Grundlage zur Erreichung des Ziels einer klimaneutralen Schweiz. Technologien wie Solar- und Windenergie haben hier ein riesiges Potenzial, liefern aber nicht immer konstant und bedarfsgerecht Strom. Die Erzeugung und der Verbrauch von Strom müssen demnach besser aufeinander abgestimmt werden.
Ein Teil der Lösung für dieses Problem bilden virtuelle Kraftwerke wie dasjenige der Fleco Power AG in Winterthur. Das Unternehmen hat es sich zum Ziel gesetzt, lokale beziehungsweise regionalen Betreibern von Solar- und Biogasanlagen bestmöglich bei der Umstellung auf neue Förderinstrumente und politische Rahmenbedingungen der nationalen Energiestrategie zu unterstützen.
Fleco Power nimmt den Betreibern die produzierte Energie ab und schliesst sie über ein sogenanntes Pooling zusammen. Mithilfe einer zentralen Steuerung und moderner Kommunikationstechnologien werden die angeschlossenen Anlagen zu einer nach aussen hin gemeinsam auftretender Einheit verbunden, gesteuert und vermarktet. So trägt Fleco Power zu einer dezentralen Energiezukunft bei und agiert als Bindeglied zwischen Produzenten und Verbrauchern.
Seit anfangs 2016 ist das virtuelle Kraftwerk rund um die Uhr zur Lieferung von ökologischer Regelenergie im Einsatz. Und das zur vollen Zufriedenheit der Beteiligten: «Fleco Power teilt unsere Leidenschaft, einen Beitrag zur regionalen und nachhaltigen Energieversorgung zu liefern», sagt Landwirtin Andrea Müller-Studer aus Thayngen, Schaffhausen.
Mehr zum Klimapionier Fleco Power AG: www.flecopower.ch
Le plus grand parc éolien de Suisse se trouve dans le Jura bernois, sur le Mont-Crosin ainsi que sur le Mont-Soleil. Par vent fort, les 16 éoliennes – solidement ancrées dans la pierre calcaire – tournent à plein régime.
Tout a commencé en 1996, lorsque les trois premières turbines ont été mises en service. Au fil des années, d’autres éoliennes ont été installées. Dans le cadre du second projet de repowering, quatre nouvelles turbines ont été installées en septembre 2016 ; ce sont à l’heure actuelle les plus puissantes de Suisse. Elles ont remplacé d’anciens modèles, ce qui a permis d’accroître la production annuelle, qui a passé de 50 GWhs à 70 GWhs. Depuis lors, plus de 15’000 ménages sont approvisionnés en électricité d’origine éolienne. Les autres turbines ont été modernisées en 2013 ; elles sont depuis lors à la pointe de la technique.
Le parc éolien est exploité par Juvent SA. BKW, une entreprise spécialisée dans l’énergie et les infrastructures, en est actionnaire à raison de 65 pour cent. La centrale fait partie du Swiss Energypark, une plateforme d’innovation, de recherche et de démonstration dans le domaine énergétique. On peut visiter la centrale éolienne ainsi que d’autres éléments du Swiss Energypark. C’est une occasion unique d’avoir un aperçu des techniques liées aux énergies renouvelables.
Pour en savoir plus sur la centrale pionnière du Mont-Crosin / Mont Soleil : www.juvent.ch
En savoir plus sur l’espace découverte énergie : www.espacedecouverte.ch
En savoir plus sur le Swiss Energypark : www.swiss-energypark.ch
En savoir plus sur la centrale solaire du Mont-Soleil : www.societe-mont-soleil.ch
Centre d’information du Mont-Soleil : www.bkw.ch
«Statt nur zu reden, wollte ich selber etwas gegen den CO2-Ausstoss unternehmen», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 63-Jährige führt in Neuheim im Kanton Zug den Hof Wies. Im Jahr 2011 begann er, an der Produktion von Pflanzenkohle zu tüfteln. Die Idee: Baum- und Strauchschnitte aus der Region zu hochwertiger und klimafreundlicher Pflanzenkohle zu verarbeiten.
Mehr zum Klimapionier Franz Keiser: https://hof-wies.ch/
« Nous voulons pratiquer une agriculture respectueuse de tout : des plantes, des animaux, des êtres humains… et bien entendu aussi du climat ». C’est ainsi que Tina Siegenthaler décrit la vision de la ferme coopérative « ortocolo ». Tina fait partie d’un groupe de plus de 500 personnes qui exploite collectivement la ferme Fondlihof à Dietikon (dans le canton de Zurich).
L’agriculture est un enjeu clé dans le cadre de la crise climatique. Cependant, les conditions actuelles du marché sont difficiles pour les exploitations agricoles : chaque année, en Suisse, plus de 1000 d’entre elles cessent leurs activités, car elles n’arrivent pas à faire face aux exigences en matière de rentabilité et de réduction des coûts. Ces contraintes laissent peu de place aux préoccupations climatiques et environnementales.
C’est pour cela qu’ortocolo a choisi une approche différente. La coopérative fonctionne selon les principes de l’agriculture solidaire : les membres d’ortocolo souscrivent à un abonnement annuel, achètent des parts de la ferme et en deviennent ainsi copropriétaires. Ils financent l’exploitation et participent également à ses activités. Les denrées alimentaires, produites avec le soutien de cinq professionnels agricoles, sont réparties entre tous les membres.
Les décisions stratégiques sont aussi prises en commun. Par exemple, les membres examinent ensemble la question de la transition vers des véhicules électriques pour des raisons climatiques. Une discussion est aussi en cours concernant le nombre judicieux d’animaux à la ferme. La prise de décisions, les investissements et les risques de production sont ainsi assumés par tous.
« En tant que coopérative, rien ne nous oblige à augmenter la production et à réduire les coûts indéfiniment », explique Tina. « Nous préférons réfléchir ensemble à la manière dont nous pouvons prendre soin de nos moyens de subsistance pour continuer à avoir de bonnes récoltes à l’avenir. »
Pour en savoir plus sur la ferme pionnière «ortoloco» (en allemand) : www.ortoloco.ch
Autres exploitations fonctionnant selon le modèle de l’agriculture solidaire :
www.fracp.ch (Romandie)
www.regionalevertragslandwirtschaft.ch (Suisse alémanique)
Photo : www.ortoloco.ch/galerie
La production alimentaire est à la fois victime et responsable de la crise climatique : un tiers entier des émissions mondiales de CO₂ est attribuable à notre alimentation. Parallèlement, la crise climatique pose actuellement d’énormes défis à l’agriculture. Les sécheresses et les périodes de sécheresse réduisent les rendements des cultures alors que la demande en denrées alimentaires ne cesse d’augmenter.
Afin de contribuer à apporter une solution à cette problématique, Judith Ellens et Manuel Klarmann ont fondé la start-up Eaternity en 2008. Ils en sont convaincus : un système d’approvisionnement durable et sain est possible. Avec une alimentation soucieuse de l’impact climatique, nous pouvons réduire nos émissions d’au moins 50 pour cent.
Eaternity se conçoit comme un trait d’union entre la science et la mise en pratique des résultats de la recherche. La start-up assiste des organisations, des entreprises et des personnes privées dans le calcul précis de l’empreinte environnementale de leur consommation alimentaire dans le monde entier. « Pour cela, nous prenons en compte l’ensemble du cycle de vie des aliments, y compris le transport et l’emballage, et nous calculons les émissions en conséquence. » explique Klarmann.
Les résultats de cette analyse sont notamment indiqués par l’Eaternity score. Celui-ci renseigne de manière simple et compréhensible sur l’impact environnemental et climatique de chaque aliment et peut être imprimé directement sur le produit pour le commerce de détail. Pour la restauration, Eaternity a développé d’autres applications spécifiques afin que les restaurants puissent concevoir leurs menus de manière plus respectueuse du climat.
Eaternity dispose déjà d’une grande base de données avec les valeurs actuelles de CO₂ de nombreux aliments et de leurs voies de production. Le développement technologique devrait permettre d’améliorer constamment l’efficacité, l’étendue et la précision de la saisie des données. Aujourd’hui, la plupart des gens ne sont guère en mesure d’évaluer l’impact de leur alimentation sur le climat. Eaternity veut changer cela et permettre au public le plus large possible de faire des choix durables en matière d’alimentation.
Pour en savoir plus sur le pionnier du climat Eaternity: www.eaternity.org
«Ob die Menschen in der Schweiz bereit sind, für Produkte von gestern Geld zu bezahlen, wussten wir zu Beginn nicht», sagt Sandro Furnari, Geschäftsleiter und einer der vier Gründer der Äss-Bar GmbH. Die Idee der vier Jugendfreunde: Food Waste zu vermeiden, indem sie unverkaufte Ware von lokalen Bäckereien am nächsten Tag zum reduzierten Preis anbieten. Ähnliche Konzepte hatten sie in Deutschland und Frankreich gesehen. «Die Reaktionen auf die Einführung der Geschäftsidee waren jedoch sehr positiv, sodass wir unser Vorhaben rasch umsetzten.»
Im Oktober 2013 eröffnete die Äss-Bar in Zürich ihre erste Filiale. Inzwischen zählt das Unternehmen schweizweit 10 Standorte inklusive Foodtruck und beschäftigt rund 90 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter.
Ein Drittel aller Lebensmittel landet in der Schweiz im Abfall. «Uns geht es darum, in allen Lebensbereichen sinnvolle und langfristig verantwortungsvolle Entscheidungen zu treffen. Diese haben wiederum positive Auswirkungen auf viele Bereiche, etwa auf das Klima», sagt Furnari. Durch das Konzept der Äss-Bar werden jährlich mehr als 800 Tonnen Lebensmittel vor dem Abfall gerettet. Dadurch werden ein beträchtlicher Teil an Co2-Ausstoss verringert und Ressourcen geschont.
2015 wurde die Äss-Bar mit dem SEIF-Award for entrepreneurial Innovation ausgezeichnet. Und 2018 erhielt das Unternehmen im Rahmen des Zürcher Kantonalbank KMU-Preises für nachhaltige Unternehmen den Sonderpreis für aussergewöhnliche Leistungen.
Mehr zur Klimapionierin Ässbar-Bar GmbH: www.aess-bar.ch
Unternehmen wie das Westschweizer Startup ecoRobotix SA sind der beste Beweis dafür, dass der Nachhaltigkeitsgedanke den Innovationsgeist fördert: «Am Anfang stand der Wille, etwas Sinnvolles zum Schutz der Umwelt zu entwickeln», sagen die Unternehmensgründer Aurélien G. Demaurex und Steve Tanner. Die 2014 gegründete Firma entwickelt, fertigt und vertreibt landwirtschaftliche Maschinen, die sowohl kostengünstiger als auch umweltfreundlicher als herkömmliche Technologien sein sollen.
Seit Anfang 2021 ist das hochpräzise Sprühgerät ARA auf dem Markt und bereits bis 2023 ausverkauft. In etwa zwei Jahren soll dann auch der AVO-Unkrautroboter in den Verkauf gehen. Die Maschinen ermöglichen nicht nur eine drastische Reduktion der eingesetzten Pflanzenschutzmittel, sondern sind auch klimafreundlicher. Das liegt unter anderem daran, dass die Maschinen von ecoRobotix ein vergleichsweise geringes Gewicht aufweisen und daher weniger Treibstoff benötigen. Ausserdem bleiben so die Böden lockerer und es ist weniger Umpflügen nötig. Dadurch werden weniger klimaschädigende Gase freigesetzt.
Insgesamt reduziert ARA die CO2-Emissionen im Vergleich zu einem Standard-Sprühgerät um durchschnittlich 43 Prozent. Der AVO-Roboter fährt sogar völlig autonom und wird mit Solarstrom und wiederaufladbaren Batterien betrieben.
EcoRobotix hat mehrere Preise gewonnen, darunter auch den ersten Schweizer Umweltpreis der Wirtschaft. Das Unternehmen ist auch Mitglied des Wirtschaftsverbands swisscleantech, der sich dafür einsetzt, dass die Schweizer Wirtschaft bis 2050 klimaneutral wird. EcoRobotix selbst möchte das Netto-Null-Ziel bereits bis 2030 erreichen und arbeitet zurzeit an einem entsprechenden Aktionsplan.
Mehr zum Klimapionier ecoRobotix SA: www.ecorobotix.com
«Mein Ziel war es immer, Freude von der Saat bis zur Ernte zu haben», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 64-Jährige führte bis vor Kurzem den Hof Wies in Neuheim im Kanton Zug, den nun sein Sohn Albin bewirtschaftet. Keiser stellte seinen Hof bereits 1996 auf Humuswirtschaft um. Er wollte weg von Kunstdünger und chemischen Spritzmitteln und lieber die bodeneigene Fruchtbarkeit stärken. 2011 kam die Produktion von Pflanzenkohle dazu. Die Idee dahinter: Baum- und Strauchschnitte aus der Region auf möglichst klimafreundliche Art verarbeiten. «Ich wollte Lösungen umsetzen und etwas gegen den ansteigenden CO2-Ausstoss tun», sagt Keiser.
Dazu werden die gehäckselten Holzschnitzel getrocknet, bevor sie in einer so genannten Pyrolyse-Anlage bei rund 500 Grad Celsius verkohlt werden. «Zu Beginn mussten wir einige Kinderkrankheiten überwinden. Es gab niemanden, bei dem wir abschauen konnten», erinnert sich der Pionier. Inzwischen läuft die Produktion auf Hochtouren.
Die Pflanzenkohle ist ein Segen: Im Futter verbessert sie die Gesundheit der Rinder, der Verkauf generiert Mehreinnahmen und als Zusatz bei der Kompostierung erhöht sie die Bodenfruchtbarkeit – und damit auch die Erträge. Gleichzeitig wird ein wertvoller Beitrag zum Klimaschutz geleistet, weil Pflanzenkohle viel CO2 speichert. Der Hof Wies entzieht der Atmosphäre netto 380 Tonnen CO2 pro Jahr und kompensiert so die im Inland verursachten Emissionen von 65 Schweizerinnen und Schweizern.
Der Betrieb zählt damit weltweit zu den ersten, die beweisen, dass eine klimapositive Landwirtschaft mit hoher wirtschaftlicher Wertschöpfung möglich ist.
Für diese Pionierleistung hat Franz Keiser im Jahr 2019 den Schweizer Agropreis gewonnen.
Ab 2022 können Klimafarming-interessierte Landwirtinnen und Landwirte online von seiner langjährigen Erfahrung und seinem Wissen profitieren. Das e-Learning-Programm Humuswirtschaft.ch wird praxisnahe Methoden für den Aufbau von Humus vermitteln. Das erklärte Ziel sind gesunde, fruchtbare Böden und eine Landwirtschaft, die Teil der Lösung ist.
Mehr zum Klimafarming-Pionier Franz Keiser: zum Medienbericht
«Wir bei Planted sind überzeugt, dass Fleisch, wie wir es kennen, nicht von einem Tier kommen muss. Es gibt einen besseren, gesünderen und leckereren Weg, uns und den Planeten zu ernähren», sagt einer der vier Gründer Christoph Jenny. Der 2019 gegründete ETH-Spinoff Planted Foods stellt rein pflanzliche Fleischprodukte her. «Natürliche Ressourcen werden geschont und Tiere respektiert. Unser Beitrag im Kampf gegen den Klimawandel, mit einem positiven Einfluss auf unsere Gesundheit.»
Das Start-up mischt die Lebensmittelindustrie auf – mit grossem Erfolg: Während anfangs 2020 15 Festangestellte für Planted Foods arbeiteten, sind es heute in der stillgelegten Maggi-Fabrik im Umland von Zürich über 100 Mitarbeitende.
Im Vergleich zur konventionellen Fleischproduktion für Poulet stösst das Foodtech-Startup mit planted.chicken 74 Prozent weniger Treibhausgase aus und verbraucht 29 Prozent weniger Wasser.
Für die Zutaten verwendet es nur vier natürliche Zutaten: Erbsenprotein, Erbsenfasern, Rapsöl und Wasser. Zusätzlich gibt es Vitamin B12 bei. Planted Foods verwendet weder Aroma- oder Konservierungsstoffe, chemische Zusätze, Soja, Gluten, Laktose noch GVO-Bestandteile.
2021 wurde Planted Foods zum innovativsten Jungunternehmen der Schweiz gekürt und erreichte den ersten Platz beim «TOP 100 Swiss Startup Award».
Mehr zur Klimapionierin Planted Foods AG: www.eatplanted.com
«Statt nur zu reden, wollte ich selber etwas gegen den CO2-Ausstoss unternehmen», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 63-Jährige führt in Neuheim im Kanton Zug den Hof Wies. Im Jahr 2011 begann er, an der Produktion von Pflanzenkohle zu tüfteln. Die Idee: Baum- und Strauchschnitte aus der Region zu hochwertiger und klimafreundlicher Pflanzenkohle zu verarbeiten.
Mehr zum Klimapionier Franz Keiser: https://hof-wies.ch/
En moyenne, une voiture suisse reste immobile 22.5 heures par jour. La surface totale allouée aux places de parc en suisse correspond quasiment à celle du lac des Quatre-Cantons. Et ceci, bien que la place, dans les villes en particulier, devienne une denrée rare et chère.
Depuis, les communes, entreprises et lotissements résidentiels considèrent les avantages du covoiturage. Parallèlement, la demande pour les voitures électriques, plus écologiques, augmente. « Swiss E-car », une plateforme de covoiturage pour véhicules électriques, répond à ces deux besoins. Actuellement, elle met à disposition 30 véhicules, chargés uniquement avec de l’électricité provenant de sources d’énergies renouvelables.
Les entreprises d’approvisionnement en énergie argovienne AEW Energie AG et Eniwa AG sont à l’origine de Swiss E-Car. Ce service de partage a donc fait ses débuts dans le canton d’Argovie. Désormais, Swiss E-Car est également actif dans les cantons de Zurich et de Bâle-Ville. Une extension à toute la Suisse est déjà en cours de réalisation.
« Pour nous, il est important d’intégrer les partenaires régionaux pour une plue-value locale, en achetant par exemple nos véhicules par le biais d’un garagiste proche », explique Arian Rohs, directeur de Swiss E-Car. L’entretien, le nettoyage ainsi que les frais d’assurance des véhicules sont également pris en charge par l’entreprise. Une hotline permet aux locataires de bénéficier d’une assistance 24 heures sur 24.
Cette offre rencontre un vif succès : « Le nombre d’utilisateurs augmente chaque jour. Actuellement, nous comptons environ 2300 personnes qui utilisent notre plateforme », explique Rohs. Il arrive cependant que l’on se heurte à des résistances. Tout le monde n’est pas encore convaincu des avantages de l’e-mobilité et du covoiturage. Mais l’intérêt pour une mobilité à la fois durable et simple ne cesse de croître.
Plus d’informations concernant les pionniers du climat Swiss E-Car : www.swissecar.ch
Que ce soient des échantillons médicaux, des contrats importants ou des objets plus volumineux comme des machines à laver, le service de livraison zürichois Veloblitz se charge de courses de toutes sortes – de la façon la plus rapide et écologique possible. Au pic de certains jours de la semaine, les quelque cent employé(e)s du service livrent jusqu’à 500 colis.
Elles et ils transportent ce qui peut l’être sans émissions, à vélo. Les plus gros objets sont livrés en vélos-cargos alimentés de manière écologique. Pour les marchandises lourdes et encombrantes ou les longues distances, Veloblitz a également recours à des voitures fonctionnant au gaz naturel.
Grâce à sa collaboration avec le service de livraison swissconnect, Veloblitz effectue aussi des transports à l’échelle nationale de manière écologique, rapide et économique. Le colis est tout d’abord livré à vélo à la gare centrale de Zürich, d’où il est ensuite transporté en train jusqu’à son lieu de destination. Enfin, un service de livraison local le prend en charge pour l’apporter au destinataire.
L’aspect écologique du transport était déjà central lors de la fondation de Veloblitz il y a trente ans : « Nous incorporons la logistique verte depuis la première heure, et nous nous sommes également constamment adaptés aux influences extérieures ces dernières années », dit Tobias Schär, membre de la direction.
Beaucoup de gens, nous dit-il, ne sont pas conscients de tout ce qui peut être transporté à vélo. C’est pourquoi il est important d’être visible et de montrer toutes les possibilités : « Même si nous ne sommes qu’une petite pièce du puzzle, nous souhaitons contribuer à rendre la Suisse plus écologique. »
En plus des préoccupations écologiques, une vision sociale de l’entrepreneuriat est également au cœur de l’organisation de Veloblitz. L’entreprise est une coopérative. En leur qualité de membres de la coopérative, les collaboratrices et collaborateurs disposent de droits de délibération et de participation à un très haut degré. « De la sorte, ils dessinent activement le futur de Veloblitz et influencent aussi fondamentalement l’atmosphère de travail et la culture de l’entreprise », explique Tobias Schär.
Pour en savoir plus sur le pionnier du climat Veloblitz : www.veloblitz.ch (en allemand)
Pour en savoir plus sur le service de livraison swissconnect : www.swissconnect.ch
Crédit photographique : www.danielhager.com
Sobald es um einen grösseren Materialtransport, einen Wocheneinkauf oder auch einen Familienausflug mit Kindern geht, scheint das Auto vielen die einzige Alternative zu sein. Das Team der Schweizer Sharing-Plattform carvelo2go will aufzeigen, dass es auch anders geht.
In über 90 Städten und Gemeinden in der Schweiz kann man mit carvelo2go zum günstigen Stundentarif Transporte mit einem elektrischen Cargo-Bike – dem Carvelo – erledigen, ohne eines zu besitzen. Zum Mieten braucht es nur eine kostenlose Online-Registrierung. Die verfügbaren Fahrzeuge in der Nähe werden gleich angezeigt. Abholen und zurückbringen kann man sein Carvelo bei Hosts. Ein «Host» kann ein Unternehmen, Quartierladen oder auch das Café von nebenan sein. Mit den elektrischen Lastenvelos kann man bis zu 100 Kilogramm transportieren und kommt bis zu 80 Kilometer weit.
«Das Carvelo ermöglicht uns als bewusst autolose Familie mit Kindern bequemes Vorankommen. Mit Carvelo und Anhänger transportieren wir mühelos Kinder und Einkäufe. Auch der Transport von Arbeitsmaterial zu einem Kundenauftrag lässt sich im urbanen Kontext sehr einfach bewerkstelligen», sagt ein überzeugter Nutzer.
Das Angebot von carvelo2go entstand im Rahmen der Schweizer Lastenrad-Initiative der Mobilitätsakademie des TCS und des Förderfonds Engagement Migros. Die Initiative verfolgte von 2013 bis 2019 das Ziel, den Einsatz von Lastenvelos in der Schweiz im betrieblichen und privaten Kontext zu fördern.
Carvelo2go ist die weltweit erste und grösste Sharing-Plattform für elektrische Lastenräder und zählt inzwischen mehr als 360 Carvelos.
Mehr zur Klimapionierin carvelo2go: www.carvelo2go.ch
Ein Schiff, das nicht nur Passagiere befördert, sondern dabei für die Bevölkerung auch Strom produziert? Das gibt es tatsächlich. 2001 liess die Bielersee-Schifffahrts-Gesellschaft (BSG) den Solarkatamaran MobiCat bauen.
Dem damals grössten Solarschiff der Welt wurde einst eine kurze Lebensdauer vorausgesagt: Nach 5 bis 8 Jahren sollte mit seinem Solarantrieb Schluss sein – ein Dieselmotor würde übernehmen.
Ersetzt wurde der Solarantrieb jedoch erst nach 17 Jahren. Und statt des angedachten Dieselmotors liess man das Schiff mit neuester Solar- und Batterietechnik ausrüsten. Plötzlich produzierte das EMS MobiCat mehr Energie, als es selbst benötigte. Aus dem ursprünglichen Passagierschiff wurde das erste selbstfahrende Solarkraftwerk der Welt.
Der Eigenverbrauchsanteil des Schiffs beträgt lediglich 15 Prozent. Die überschüssigen 25’000 kWh Strom werden ins Netz des Energie Service Biel/Bienne (ESB) eingespeist. «Tourismus und Stromlieferanten haben so plötzlich ein gemeinsames Geschäftsmodell», sagt Michael Frank, Direktor des Verbands Schweizerischer Elektrizitätsunternehmen.
«Der MobiCat zeigt auf, was man in der Elektromobilität heute alles erreichen kann», sagt Erich Hofmann, Technik- und Werftleiter der BSG. Es sei zwar noch ein weiter Weg, bis man in der Mobilität vollständig von den fossilen Brennstoffen wegkomme. Der schwimmende Pionier auf dem Bielersee sei aber ein wichtiger Schritt in eine klimafreundlichere Zukunft.
2019 gewinnt der Solarkatamaran den Schweizer Solarpreis.
Mehr zum Klimapionier MobiCat: www.bielersee.ch
« Notre objectif est d’offrir des solutions concrètes pour une mobilité performante et plus responsable » dit Alessandro Perina de Mobilidée SARL. Depuis 2004, l’entreprise suisse soutient des organisations privées et publiques dans l’élaboration de stratégies de mobilité. L’équipe de 20 personnes fournit des services d’analyse et de conseils, des solutions informatiques et des prestations incluant la dimension humaine, pour favoriser une mobilité plus saine, efficace, économe en énergie et un stationnement économisant de l’espace.
« Nous avons ainsi développé l’application Fairpark – www.fairpark.io – un instrument concret pour la mise en œuvre et la gestion quotidienne de la mobilité en entreprise », dit Perina.
Cet outil permet de gérer l’accès au stationnement, lorsque les capacités de parking sont limitées, voire insuffisantes. Les places de stationnement peuvent être réparties en fonction des besoins réels des collaborateurs. Fairpark peut favoriser le covoiturage en tenant compte des adresses et des horaires de travail des employées et employés. Les alternatives à la circulation individuelle motorisée sont également encouragées.
« La circulation produit plus d’un tiers des émissions de CO2 en Suisse. Notre travail ne contribue pas seulement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais également au bien-être collectif en favorisant une mobilité plus active», dit Perina.
Mobilidée a obtenu en 2019 la certification B-Corp. Une certification pour les entreprises qui remplissent les plus hauts standards de performance écologique et sociale vérifiée, de transparence et de responsabilité.
Pour en savoir plus sur la pionnière du climat Mobilidée SARL : www.mobilidee.ch
Tout le monde connaît les véhicules jaunes à trois roues avec lesquels les employés de la Poste effectuent quotidiennement la distribution de notre courrier. Ce que la plupart ignorent en revanche, c’est que ces véhicules de livraison sont électriques et produits en Suisse. La société anonyme KYBURZ Switzerland développe et produit des véhicules électriques, qui sont désormais exportés dans de nombreux pays. Le scooter électrique à trois roues, très apprécié en raison de sa durabilité et de sa faible énergie grise, est le plus connu de leurs produits. Martin Kyburz a fondé l’entreprise il y a une trentaine d’années. Il en est convaincu : « Chacun d’entre nous est responsable d’influencer positivement la marche du monde. C’est uniquement de cette manière que nous aurons une chance d’atteindre nos objectifs. »
En 2019, Kyburz se lance dans la construction d’un centre de recyclage de véhicules. D’anciens véhicules postaux y sont remis à neuf et sont ensuite revendus sous le label 2ndLife. Ce pionnier de l’E-mobilité se démarque également dans le recyclage de batteries. En collaboration avec l’institut interdisciplinaire de recherche pour les sciences des matériaux et le développement des technologies ( Empa ), l’entreprise a conçu un procédé de recyclage respectueux de l’environnement qui permet de récupérer 91 pour cent des matières premières sans recourir ni à la chimie ni à l’énergie thermique.
En 2020, la première installation en interne a été mise en service. En outre, depuis cette même année, l’entreprise organise un symposium annuel dédié à l’économie circulaire. Lors d’ateliers et de conférences, on réfléchit à la manière dont la science, la technique et l’économie peuvent contribuer à la vie commune dans un environnement sain. L’équipe de KYBURZ en est persuadée : des changements positifs peuvent advenir à l’unique condition que des personnes de tous les domaines soient réunies et que ces thématiques complexes puissent être discutées de façon pluridisciplinaire, expliquées simplement et remises en question.
Pour en savoir plus sur le pionnier du climat KYBURZ Switzerland SA : www.kyburz-switzerland.ch
Die Schweiz verfügt über ein gut ausgebautes Netz an öffentlichen Verkehrsmitteln. In grösseren Städten und Agglomerationen können die Menschen meistens zwischen Tram, Bus oder Zug wählen. Auf dem Land sieht die Situation jedoch anders aus.
Mit dem On-Demand-Fahrdienst von Mybuxi will Gründer Andreas Kronawitter diese Lücke füllen. «Ich besitze selber kein Auto, möchte aber trotzdem überall hinkommen», sagt Kronawitter. Der Physiker weiss auch um die Problematik des Klimawandels und beobachtet diese Entwicklung mit Sorge. «Der Verkehr macht mit einem Drittel des Energieverbrauchs in der Schweiz einen hohen Anteil aus. Hier möchten wir gegensteuern.»
In verschiedenen ländlichen Regionen bringt der Fahrdienst von Mybuxi Fahrgäste von frühmorgens bis spätabends zur gewünschten Zeit an ihr gewünschtes Ziel. Gebucht werden die Fahrten über eine App. Von den derzeit fünf Mybuxi-Fahrzeugen fahren vier elektrisch. Im Emmental benötigt es aufgrund des Untergrundes ein Fahrzeug mit Allradantrieb. Hier gibt es in der Schweiz leider noch kein geeignetes Elektro-Auto.
Seit der Betriebseröffnung im April 2019 hat Mybuxi schon über 70’000 Passagiere befördert. Im Unterschied zum motorisierten Privatverkehr sind die Mybuxi-Fahrzeuge sehr effizient: Ein einziges davon transportiert täglich bis zu 200 Passagiere. Bis 2025 möchte mybuxi den Service schweizweit anbieten können.
Als Ergänzung zum öffentlichen Verkehr verstanden, wird der On-Demand-Fahrdienst vom Innovationspartner Migros Pionierfonds und EnergieSchweiz unterstützt.
Mehr zur Klimapionierin Mybuxi: www.mybuxi.ch
«Statt nur zu reden, wollte ich selber etwas gegen den CO2-Ausstoss unternehmen», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 63-Jährige führt in Neuheim im Kanton Zug den Hof Wies. Im Jahr 2011 begann er, an der Produktion von Pflanzenkohle zu tüfteln. Die Idee: Baum- und Strauchschnitte aus der Region zu hochwertiger und klimafreundlicher Pflanzenkohle zu verarbeiten.
Mehr zum Klimapionier Franz Keiser: https://hof-wies.ch/
Cela semble complètement fou à première vue, mais il s’avère que c’est tout à fait réalisable. Certes, il faut pouvoir et vouloir y investir du temps ainsi qu’un peu d‘argent. Mais pour Benno Frauchiger, originaire de Berne, après un échange scolaire en Australie et une nouvelle visite à sa famille d’accueil quelques années plus tard, une chose était sûre : son budget CO2 était épuisé. À l’avenir, il souhaite alors renoncer à prendre l’avion, mais pas à voyager. La prochaine fois, il rendra visite à ses amis sans emprunter l’avion. Depuis lors, il est retourné à deux reprises en Australie, la première fois à vélo (et en bateau), la seconde fois en voilier.
En parallèle, Benno a déjà visité de nombreux autres pays sans prendre l‘avion, comme la Thaïlande, l’Indonésie, l’Uruguay ou l’Afrique du Sud. Pour réaliser ces voyages vers des destinations lointaines, il a généralement quitté son travail et a pris la route pendant plusieurs semaines ou mois. Benno en est convaincu : « Voyager est un immense privilège. Chaque voyage mérite qu’on y consacre du temps et qu’on s’imprègne des gens et de la nature en chemin ».
Il est néanmoins conscient que de tels voyages ne sont pas une option pour tout le monde. Mais souvent, il manque tout simplement d‘un exemple concret de ce qu’il est possible de réaliser sans avion. À travers les récits de ses voyages, Benno souhaite inspirer et partager des alternatives. Pour guider les gens de manière ludique vers des itinéraires alternatifs, il a créé, en plus d’un site web, le jeu des sept familles « ohni Flugi » (‘sans avion’). À l’aide de 32 cartes, il présente ses destinations préférées, accessibles avec un budget-temps relativement modeste. Il s’agit bien entendu de nombreuses villes et îles européennes qui peuvent être atteintes en quelques heures ou en quelques jours en prenant le train et, selon les cas, le bateau.
Au-delà d‘une réduction de la consommation d’énergie, Benno évoque d’autres bonnes raisons de voyager par voies terrestre et maritime. « J’aime voir et ressentir le contexte plus large, j’aime donc connaître le chemin qui mène de A à B. Dans un siège passager à 10’000 mètres d’altitude, on perd tout lien avec la réalité du terrain. En revanche, en voyageant sur la terre ferme, on passe par de nombreux endroits intéressants. On peut s’arrêter à tout moment pour prendre un café et rencontrer de nouvelles personnes passionnantes ».
Pour en apprendre davantage sur Benno Frauchiger et sur ses astuces de voyage : www.ohniflugi.ch (en allemand)
Nachhaltiger Tourismus muss nicht teuer sein: Die Schweizer Jugendherbergen sind ein gutes Beispiel für klimabewusste und gleichzeitig budgetfreundliche Ferien. Verantwortungsvolles und nachhaltiges Handeln ist ein Anspruch, den sie an sich stellen – und leben.
Bereits seit Mitte der 90er-Jahre nutzen die Schweizer Jugendherbergen viele Möglichkeiten zur Vermeidung und Verminderung von Treibhausgasemissionen. Der Strom kommt bereits seit vielen Jahren zu 100 Prozent aus Wasserkraft. In weiteren Bereichen wie Food-Waste, Recycling oder beim Einkauf ist man um konstante Weiterentwicklung bemüht.
Die Schweizer Jugendherbergen führen schweizweit 45 eigene Betriebe, hinzu kommen 6 Franchisebetriebe. Für ihre Nachhaltigkeitsbestrebungen wurden mittlerweile alle mit dem Ibex-Fairstay-Gütesiegel ausgezeichnet, einer Zertifizierung für Nachhaltigkeit in der Beherbergungsbranche. Ausserdem werden seit Anfang der 2000er neue Gebäude mit umweltfreundlicheren Materialien und nach Minergie-Standard gebaut.
Ein Beispiel dafür ist das 2014 errichtete wellnessHostel4000 in Saas-Fee – der erste fünfgeschossige «Hotel»-Holzbau der Schweiz. Für seine Bestleistungen im Energiebereich wurde es vom Bundesamt für Energie BFE ausgezeichnet und erhielt 2015 den Watt d’Or in der Kategorie «Gebäude und Raum».
Mehr zur Klimapionierin Schweizer Jugendherbergen: www.youthhostel.ch
Das Buchen von Zugreisen ins Ausland kann sehr zeitraubend und umständlich sein. Die verschiedenen Plattformen sind kompliziert, die lokalen Preise für Bahntickets lassen sich kaum herausfinden. Das erlebten auch 3 Freunde der Kantonsschule Zürcher Oberland und riefen daraufhin SimpleTrain ins Leben. Ihre Idee: Das Reisen mit dem Zug innerhalb Europas zu vereinfachen.
Gestartet hat das Team 2019 mit einer Facebook-Seite und einer Mailadresse. Die jungen Unternehmer suchten die Zugverbindungen auf den verschiedenen Buchungsplattformen zusammen. Im Gegenzug verlangten sie eine kleine Bearbeitungsgebühr.
Inzwischen hat SimpleTrain eine eigene Webseite und seit April 2021 schweizweit die erste Buchungsplattform für internationale Zugreisen. Das Team konnte auf 7 Personen aufgestockt werden.
«Mit unserem Angebot wollen wir die Hürde des Buchungsprozesses überwinden und so Flugreisen vermindern», sagt Marius Portmann, einer der Gründer. Denn die preislich vergleichbaren Flugtickets lassen sich gegenüber den Bahntickets viel unkomplizierter buchen.
«Wir wollen Menschen von nachhaltigem Reisen überzeugen. Der Klimaschutz geht uns alle an und wir wollten ein Projekt lancieren, dass einen sofortigen Nutzen mit sich bringt.» – Einmal mit dem Zug statt mit dem Flugzeug nach Amsterdam zu reisen, hat etwa den gleichen Einfluss, wie 9 Monate auf den Konsum von Fleisch zu verzichten. «Die Folgen des Klimawandels sind verheerend. So auch die durch den Verkehr entstehenden Emissionen», sagt Portmann.
Seit Herbst 2020 wird SimpleTrain vom Migros-Pionierfonds gefördert.
Mehr zum Klimapionier SimpleTrain: www.simpletrain.ch
Am 5. April 2056 könnte es soweit sein: Der letztmögliche Skitag auf dem Vorabgletscher im Wintersportgebiet Laax. – Das sagen aktuelle Berechnungen der ETH Zürich.
Der Bündner Tourismusbetrieb die Weisse Arena Gruppe hat es sich zum Ziel gemacht, dieses Abschmelzen solange wie möglich hinauszuzögern: «Wir sind der Meinung, dass es sich lohnt, für diesen ganz besonderen Ort zu kämpfen und gleichzeitig ein Zeichen zu setzen, um den vom Menschen verursachten Klimawandel zu stoppen.»
Die Unternehmensgruppe vermarktet das touristische Angebot der Destination Flims Laax Falera. Durchschnittlich 8’000 Gäste pro Tag geniessen während der Skisaison den Schweizer Winter. Und so geht es bei den ganzen Bemühungen auch darum, eine der Geschäftsgrundlagen der Weissen Arena – den Wintersport – zu erhalten.
Reto Gurtner, Verwaltungsratspräsident der Unternehmung, ist überzeugt, dass wirtschaftlicher Erfolg nur Hand in Hand mit nachhaltigem Wachstum und Erhalt der Umwelt funktioniert.
Der gesamte Strombedarf der Weissen Arena Gruppe wird bereits seit 2008 zu 100 Prozent aus Schweizer Wasserkraft gedeckt. Überdies soll Laax die erste selbstversorgende Alpendestination werden und den gesamten Energiebedarf zu 100 Prozent aus klimafreundlichen, regionalen Quellen abdecken. Dekarbonisierung – also die Abkehr vom Kohlenstoff – lautet hier das Stichwort. Dafür werden die betriebseigenen Solaranlagen stetig ausgebaut und der Gesamtenergiebedarf durch mehr Effizienz reduziert.
Mehr zur Klimapionierin Weisse Arena Gruppe: www.weissearena.com
Oberhalb von Meiringen im Berner Oberland befindet sich das historische Hotel Rosenlaui. 1771 gegründet, wird es heute von der Familie Kehrli-Moser geführt. Inmitten einer wunderschönen Berglandschaft auf 1’330 Metern über Meer und mit Mobiliar aus den Jahren 1861 respektive 1905 können die Gäste abseits aller luxuriöser Modernität zur Ruhe kommen und die Natur geniessen – ohne Wlan und Fernseher.
«Das Hotel, unsere Lebensgrundlage, unsere Region mit den belebten Dörfern, unsere Natur und Landschaft sollen Kraftorte auch für zukünftige Generationen bleiben», sagt Christine Kehrli. «Wir orientieren uns bei der Betriebsführung an einer nachhaltigen Planung. Und dies beeinflusst praktisch alle Bereiche – von der Energieversorgung über den Lebensmitteleinkauf.» Und so bezieht die Familie Kehrli-Moser möglichst viel aus der Region. Den Strom produzieren sie sogar selber. «Wir betreiben ein eigenes Kleinwasserkraftwerk.»
Das Berghotel beherbergt maximal 60 Gäste und ist Mitte Mai bis Mitte Oktober geöffnet. In dieser Zeit generiert es knapp 7’000 Logiernächte. Zudem verfügt das Restaurant über eine grosse Gartenwirtschaft für Tagesgäste.
Auch das Zielpublikum wird von der nachhaltigen Führung bestimmt: Es handelt sich um Wandergäste, 90 Prozent davon aus der Schweiz, der Rest aus dem nahen Ausland. «Wir bevorzugen längere Aufenthalte, und im Hotel finden keine Events statt. Nur so kann das Rosenlaui auch die nächsten 250 Jahren überleben und gleichzeitig die Region, Natur und Landschaft so positiv wie möglich beeinflussen», sagt Kehrli.
Mehr zur Klimapionierin Hotel Rosenlaui AG: www.rosenlaui.ch
«Statt nur zu reden, wollte ich selber etwas gegen den CO2-Ausstoss unternehmen», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 63-Jährige führt in Neuheim im Kanton Zug den Hof Wies. Im Jahr 2011 begann er, an der Produktion von Pflanzenkohle zu tüfteln. Die Idee: Baum- und Strauchschnitte aus der Region zu hochwertiger und klimafreundlicher Pflanzenkohle zu verarbeiten.
Mehr zum Klimapionier Franz Keiser: https://hof-wies.ch/
Saviez-vous que le secteur de la construction est responsable d’environ 30 à 40 % de l’ensemble des déchets en Suisse ? Les éléments et matériaux de construction sont en grande partie éliminés après utilisation – bien qu’ils soient encore parfaitement fonctionnels.
La plateforme « useagain.ch » permet ici une évolution en direction de l’économie circulaire : du four aux poutres métalliques en passant par les fenêtres de toit, on peut acheter ou proposer soi-même d’innombrables composants en parfait état sur cette plateforme numérique. « Notre objectif est qu’en Suisse, plus un seul composant intact ne finisse à la poubelle ! », explique Julia Meyer, qui s’engage bénévolement avec son équipe pour usegain.ch.
Ce qui fait la particularité de useagain.ch : sur la plateforme, il est possible de faire soi-même l’inventaire de tous les éléments d’un bâtiment. Dès qu’un élément de construction n’est plus utilisé, on peut le mettre en vente d’un simple clic.
Useagain.ch ne s’adresse pas seulement aux acteurs du secteur de la construction, mais aussi aux architectes, aux investisseurs institutionnels et aux autorités. « En utilisant la plateforme, tout le monde peut faire quelque chose contre le gaspillage des ressources dans le secteur de la construction et de l’immobilier », estime Julia Meyer. Pour que la plateforme puisse remplir son objectif, elle doit toutefois être utilisée par le plus grand nombre de personnes possible.
Au cours des prochains mois, useagain.ch sera enrichi de nouvelles fonctions. Il est notamment prévu de mettre en place un outil qui associe automatiquement les demandes de recherche d’éléments de construction aux offres correspondantes. L’organisation des capacités de stockage nécessaires, du transport et du démontage doit également être automatisée. L’objectif est de supprimer le plus grand nombre possible d’obstacles et de faire de la réutilisation des composants une évidence.
Pour en savoir plus sur le pionnier du climat « useagain.ch » : www.useagain.ch
«Kaum jemand kann sich vorstellen, dass dieses Haus mit Solarenergie betrieben wird», sagt Architektin Erika Fries von huggenbergerfries Architekten. Das Mehrfamilienhaus Solaris in Zürich-Wollishofen vereint hohe gestalterische Ansprüche mit moderner Solartechnologie.
Die gesamte Gebäudehülle dient der Solarstromgewinnung: Sowohl die Fassade als auch das Dach sind mit insgesamt 1’300 photovoltaischen Elementen bedeckt. Von aussen betrachtet erkennt man jedoch nichts, da ein auberginefarbenes Gussglas die Solarinstallation verdeckt. Zwar reduziert dieses Glas die Stromproduktion um 20 Prozent, dafür kann sich das Wohnhaus ästhetisch in seine Umgebung einfügen.
Die solare Hülle entstand aus der Zusammenarbeit zwischen der Hochschule Luzern mit den Photovoltaik-Spezialisten Sundesign und Ertex. Seit der Fertigstellung des Hauses 2018 liefert die Hülle zweimal so viel Strom wie für den eigenen Verbrauch, inklusive dem in der Miete dazugehörigen Elektroauto.
Installiert hat die Gebäudehülle die Scherrer Metec AG. Für den Geschäftsführer und Mitinhaber der Firma ist die Photovoltaikhülle eine konsequente Weiterentwicklung der klassischen Fassadentechniken in Richtung energieeffizientes Bauen – also in Richtung Zukunft: «In wenigen Jahren werden diese kleinen Kraftwerke normales Baumaterial für Fassaden sein.»
Das Mehrfamilienhaus geht als gutes Beispiel voran, wie sich die Nutzung von Sonnenergie und Solararchitektur in städtebaulichen Projekten ergänzen können.
2018 erhält es dafür den Schweizer Solarpreis.
Mehr zum Klimapionier Solaris Haus: www.hbf.ch
«Wir kämpfen für die Schonung der natürlichen Ressourcen und die Reduktion der Bauabfälle, indem wir das Bauen im Bestand und die Wiederverwendung von Bauteilen fördern», sagt Architektin Barbara Buser.
Das von ihr und Eric Honegger 1998 gegründete Architekturbüro baubüro in situ setzt sich seit über 20 Jahren für die Wiederverwendung von Architekturelementen und Umbau, Wiederaneignung und Sanierung von Gebäuden ein.
Heute beschäftigen die beiden Pioniere im nachhaltigen Bauen in ihren «Upcycling-Architekturbüros» ungefähr 60 Mitarbeitende in Basel, Liestal und in Zürich.
Durch die Weiter- und Wiederverwendung von Bauteilen, Gebäuden und ganzen Arealen kann ein grosser Anteil von Treibhausgasen vermindert werden. Im Atelierhaus K118 in Winterthur verwendete das baubüro in situ etwa mehr als die Hälfte des Baumaterials aus abgebrochenen Bauten. «So konnte im Vergleich zu einem Neubau 60 Prozent der CO2-Emissionen eingespart werden», sagt Buser.
«Unsere Motivation für all unsere Projekte ist die Hoffnung, dass wir es noch schaffen, unsere Zivilisation auf diesem Planeten zu retten», sagt die Architektin.
Baubüro in situ hat bereits mehrere Auszeichnungen erhalten. 2021 etwa den renommierten Stahl- und Metallbaupreis Prix Acier sowie den Global Holcim Awards for Sustainable Construction, der als den weltweit bedeutendsten Wettbewerb für nachhaltiges Bauen angesehen wird.
Mehr zur Klimapionierin baubüro in situ AG: www.insitu.ch
Was wäre, wenn Beton zur Bewältigung der Klimakrise beitragen könnte? – Diese Frage stand am Anfang von neustark, ein vor drei Jahren gegründetes Spin-off der ETH Zürich. 2020 war neustark das erste Unternehmen, das Betonproduzenten die Speicherung von CO₂ in Beton ermöglicht. Die Technologie hinter dem aktuell klimafreundlichsten Beton der Schweiz: CO₂ in den Poren und an der Oberfläche von Betongranulat als Kalkstein binden. Dieses aufgewertete Granulat wird dann als Sand- und Kiesersatz in frischen Beton eingesetzt. Dank diesem aufgewerteten Granulat ist eine Reduktion des Zements in frischem Beton möglich und das bei gleichbleibenden Eigenschaften. Damit verbessert das Unternehmen die Klimabilanz von Frischbeton um etwa 10 Prozent.
Die beiden Startup-Gründer Johannes Tiefenthaler und Valentin Gutknecht geben sich damit aber noch nicht zufrieden. 2025 soll der erste Beton auf den Markt kommen, der so viel CO2 bindet, wie in der Produktion emittiert werden. . Somit würde klimaneutraler Beton tatsächlich Realität. Tiefenthaler und Gutknecht sind überzeugt, dass es sich hierbei um eine Geschäftsmöglichkeit mit Zukunft handelt. «Über 90 Prozent der Personen, denen ich bisher in der Branche begegnet bin, sehen in der Speicherung von CO₂ in Beton eine grosse Chance – sowohl aus ökologischer wie aus wirtschaftlicher Perspektive», sagt Tiefenthaler.
Um die Ziele des Pariser Klimaübereinkommens zu erreichen, brauche es aber noch viele weitere Ansätze, so Tiefenthaler. Es bleibe eine grosse Herausforderung, das vom Bund angestrebte Wachstum von Negativemissionstechnologien zu erreichen. Die Jungunternehmer verstehen neustark als Teil der Lösung. Dass ihre Technologie und ihr Geschäftsmodell vielerorts auf Interesse stossen, stimmt die beiden optimistisch. «Auf dem Weg Richtung Klimaneutralität werden sich uns viele neue Möglichkeiten eröffnen, die eine spannende Zukunft versprechen.»
Mehr zum Klimapionier neustark: www.neustark.com
L’immeuble de la Unterdorfstrasse à Brutten dans le canton de Zurich n’est certainement pas une construction ordinaire : c’est pour cela que l’ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard est venue en personne l’inaugurer en 2016. Il s’agit en fait du premier immeuble au monde autosuffisant sur le plan énergétique, sans apport externe en électricité, pétrole ou gaz naturel, et sans cheminée. Cela est entre autres rendu possible par des panneaux solaires à haut rendement, par divers accumulateurs à l’intérieur et en dessous du bâtiment ainsi que par une efficacité énergétique maximale.
Le bâtiment a été conçu par René Schmid Architekten AG. Le bureau d’architectes a également réalisé quelques années auparavant la construction de l’Umwelt Arena Schweiz. Ce centre environnemental a ouvert en 2012 à Spreitenbach, dans le canton d’Argovie, et il offre depuis cette date un espace d’exposition et d’événements sur le thème de la durabilité. Avec ses différents équipements photovoltaïques, éoliens et d’énergie solaire thermique et l’utilisation de la chaleur de l’air, du sol et de la nappe phréatique, l’Umwelt Arena couvre sur l’ensemble de l’année l’intégralité de ses besoins énergétiques.
La fondation Umwelt Arena Schweiz a réalisé, en collaboration avec les organisations partenaires pour ses expositions, plusieurs projets phares de construction moderne jusqu’à aujourd’hui, parmi lesquels l’immeuble autonome sur le plan énergétique de Brütten déjà mentionné.
La motivation personnelle de l’architecte René Schmid est sa passion pour la conception d’habitats de haute qualité, en harmonie avec les humains et l’environnement. Il souhaite démontrer avec ses constructions que des projets durables et orientés vers le futur sont d’ores et déjà réalisables et rentables. Et cela lui réussit brillamment : la Umwelt Arena de Spreitenbach et l’immeuble autonome en énergie de Brütten ont été primés à plusieurs reprises. Pour son dernier projet – un lotissement neutre en CO2 à Männedorf – son bureau d’architectes a obtenu en 2021 la distinction du Watt d’Or, décerné par le Département Fédéral de l’énergie, le label de qualité de l’excellence énergétique.
Pour en savoir plus sur le pionnier du climat René Schmid Architekten AG : www.reneschmid.ch (en allemand)
Im Zimmereigewerbe ist die Tradition der Wandergesellen bis heute am Leben geblieben. Auch in der Zimmerei Hirschi in Trub im Emmental kommen seit Jahren regelmässig Zimmerleute auf Wanderschaft vorbei. Einer davon war der Appenzeller Hannes Nägeli. Er machte Geschäftsführer Jürg Hirschi mit der Produktion von Wandelementen aus Massivholz vertraut.
Begeistert von diesem Bausystem gründeten erfahrene regionale Zimmerleute und Schreiner 2012 die Truberholz AG.
Im waldreichen Emmental ist die Truberholz-Produktionsstätte perfekt gelegen – rund 50 Prozent der Truber Gemeindefläche besteht aus Wald. Indem die Landwirtinnen und Landwirte das gefällte Holz direkt zur Weiterverarbeitung an Truberholz verkaufen, bleiben die Transportwege kurz und die Wertschöpfung in der Region. Neben der hohen Qualität ist für die Kundinnen und Kunden der Firma Truberholz die Regionalität des Holzes ein wichtiger Faktor. Im Emmental sind die Menschen stark in ihrer Heimat verwurzelt.
Häuser aus Truberholz benötigen nicht nur weniger Energie bei der Herstellung, sondern haben auch einen weiteren Vorteil für das Klima: Beim Verbauen von Holz wird das einmal vom Baum gebundene CO2 für mehrere Jahrzehnte oder sogar Jahrhunderte dem natürlichen Kreislauf entzogen. Ausserdem kann bei dieser ökologischen Bauart auch Holz verbaut werden, das optisch keine Topqualität hat; Bei den Wänden spielt es keine Rolle, wie das Massivholz hinter der Verkleidung aussieht.
Der Aspekt des Klimaschutzes habe über die letzten Jahre eindeutig an Bedeutung gewonnen, sagt Christian Marty von Truberholz: «Heute spielt die politische Position in dieser Frage kaum mehr eine Rolle. Der Klimawandel ist auch in bürgerlich geprägten Regionen wie dem Emmental keine Glaubensfrage mehr, sondern eine Tatsache.» Es zeige sich daher immer mehr, dass man mit dem Verarbeiten und Verbauen von regionalem Holz einen zukunftsträchtigen Weg eingeschlagen habe.
Mehr zur Klimapionierin Truberholz AG: www.truberholz.ch
Le secteur suisse de l’architecture et de la construction est extrêmement enclin à la démolition. Afin de mieux exploiter le terrain à bâtir et de pouvoir proposer davantage de logements modernes, de nombreux bâtiments et lotissements sont détruits et remplacés par de nouvelles constructions. Dans leur fonctionnement, ces dernières émettent généralement moins de CO2 que les anciennes maisons, mais leur construction nécessite tellement d’énergie qu’il est presque toujours plus judicieux de simplement rénover les bâtiments existants.
Plusieurs projets du bureau Salathé Architekten Basel montrent comment cela est possible. Au lieu de remplacer une maison ancienne par une nouvelle construction plus grande, les architectes l’ont agrandie d’un duplex supplémentaire en y ajoutant une structure en bois. Cette densification permet de créer davantage d’espace habitable sans perdre la substance historique du bâtiment.
« J’ai toujours attaché de l’importance à une utilisation rationnelle des bâtiments existants », explique Dominique Salathé, cofondateur du bureau en 1997 (à l’époque sabarchitekten*). Il constate que ces dernières années, le thème de la durabilité est devenu encore plus central.
« Nous ne pouvons pas contourner ce thème », estime également Jakob Schneider, membre de la direction. « En tant qu’architectes, nous devons prendre conscience de l’impact de nos activités professionnelles sur le changement climatique et exploiter notre marge de manœuvre. »
Outre la densification, les réaffectations et les utilisations intermédiaires jouent également un rôle important. Lorsque la clinique du sport Rennbahnklinik a déménagé en 2014 dans un nouveau bâtiment plus grand, les architectes ont transformé l’ancien bâtiment en une résidence étudiante avec soixante appartements au total. Cela a permis d’éviter une longue période d’inoccupation et de donner une nouvelle vie à l’ancien bâtiment.
En savoir plus sur le pionnier du climat Salathé Architekten Basel: www.salathearchitekten.ch
*1997-2016 sabarchitekten, à partir de 2016 changement de nom en Salathé Architekten Basel
© Atelier Fontana, Basel
«Statt nur zu reden, wollte ich selber etwas gegen den CO2-Ausstoss unternehmen», sagt der Landwirt Franz Keiser. Der 63-Jährige führt in Neuheim im Kanton Zug den Hof Wies. Im Jahr 2011 begann er, an der Produktion von Pflanzenkohle zu tüfteln. Die Idee: Baum- und Strauchschnitte aus der Region zu hochwertiger und klimafreundlicher Pflanzenkohle zu verarbeiten.
Mehr zum Klimapionier Franz Keiser: https://hof-wies.ch/
Pour mettre fin à l’ère des énergies fossiles, l’Association suisse pour la protection du climat a lancé l’initiative pour les glaciers. En automne 2022, cette initiative a été retirée au profit d’une loi (contre-projet indirect). Les électeurs et électrices devraient se prononcer à ce sujet en juin 2023. Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant.
Contact
Association suisse pour la protection du climat
8003 Zurich
[email protected]
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