Le triomphe des
énergies non fossiles

Au début du XXIe siècle, notre approvisionnement en énergie était loin d’être bon pour le climat. En Suisse, les trois quarts des gaz à effet de serre étaient générés par la combustion de combustibles fossiles tels que le diesel, l’essence, le mazout et le gaz naturel.

Mais on sentait de plus en plus qu’un virage était en train de s’amorcer : les voitures et vélos électriques devenaient de plus en plus des symboles de statut social et les installations solaires étaient soudainement considérées comme un investissement intelligent. Lorsque Bâle-Ville, puis la population glaronaise en 2021, ont interdit la construction d’installations de chauffage au mazout, le coup d’envoi d’une transformation courageuse de notre approvisionnement en énergie a définitivement été donné. Aujourd’hui, en 2050, la Suisse est entièrement et en permanence approvisionnée par des sources d’énergie non fossiles. L’importation de produits pétroliers et de gaz naturel appartient au passé. Car la Suisse a réussi à augmenter très rapidement son électrification et sa production indigène d’électricité, notamment par le biais des énergies hydraulique, éolienne et surtout solaire. Désormais, nous n’avons plus besoin de centrales nucléaires. Lisez ce que les propriétaires, les entrepries ou les communes disent de la transition énergétique en 2050.

Aujourd’hui, en 2050, la Suisse est entièrement et en permanence approvisionnée par des sources d’énergie non fossiles. L’importation de produits pétroliers et de gaz naturel appartient au passé. Car la Suisse a réussi à augmenter très rapidement son électrification et sa production indigène d’électricité, notamment par le biais des énergies hydraulique, éolienne et surtout solaire. Désormais, nous n’avons plus besoin de centrales nucléaires. Lisez ce que les propriétaires, les entrepries ou les communes disent de la transition énergétique en 2050.

Voici comment notre approvisionnement
en énergie s’est passé d’énergie fossile :

Électricité plutôt que pétrole

Au cours des 30 dernières années, la plupart des applications fossiles ont pu être remplacées par l’électricité. Par exemple, les véhicules actuels possèdent des moteurs électriques, et les bâtiments sont chauffés ou refroidis par des pompes à chaleur, du chauffage au bois et de l’énergie solaire thermique. Mais il y a aussi des domaines où d’autres solutions se sont imposées : Les avions volent avec du kérosène synthétique qui n’est plus produit à partir d’énergies fossiles mais d’énergies renouvelables. Il en va de même pour l’artisanat et l’industrie, où, dans les applications à haute température, le gaz naturel est désormais remplacé par exemple par le biogaz ou l’hydrogène synthétique.

Une consommation d’énergie réduite

Puisque nous sommes passés à un approvisionnement en énergie sans combustibles fossiles, nous consommons en 2050 beaucoup plus d’électricité qu’il y a 30 ans, ce qui était prévisible. Afin de maintenir les besoins supplémentaires dans des limites raisonnables, la Suisse a encouragé de manière ciblée les solutions qui consomment moins d’énergie. Par exemple, les maisons actuelles sont bien mieux isolées et les véhicules électriques bien plus économes qu’auparavant. Cela nous a finalement permis de réduire de moitié notre consommation d’énergie et d’assurer ainsi l’approvisionnement complet de la Suisse en électricité indigène.

Davantage d’installations solaires

Aujourd’hui, en 2050, le soleil est de loin la principale source d’énergie de la Suisse. Chaque année, nous produisons plus de 40 térawattheures d’énergie solaire. Pour répondre à nos besoins, entre 2020 et 2030, tous les bâtiments adaptés ont été équipés d’installations solaires. Sont ensuite venues les toitures de parkings, les quais de gares et les routes, ainsi que quelques installations dans les régions alpines particulièrement efficientes. Désormais, les panneaux solaires recouvrent même les routes. Toutefois, les installations solaires actuelles sont très discrètes. Beaucoup sont transparent, colorées ou ressemblent à des tuiles, et s’intègrent ainsi parfaitement dans leur environnement. C’est aussi grâce à cela que l’omniprésence des panneaux solaires est désormais la chose la plus normale du monde.

Développement de l’énergie éolienne

La Suisse compte aujourd’hui un peu plus de 600 éoliennes, la plupart situées sur des cols ou des collines. Cela représente 15 fois plus d’éoliennes qu’en 2020. La raison de ce développement est simple : les éoliennes et les panneaux solaires se sont révélés être des partenaires idéaux. Alors que les panneaux solaires fournissent le plus d’électricité en été, c’est en hiver que les éoliennes sont les plus productives. Toutefois, en raison du bruit et des dangers potentiels pour les oiseaux, les éoliennes ont d’abord suscité un certain scepticisme auprès de la population. Mais finalement, cela n’a pas duré très longtemps. La génération d’éoliennes suivante a pu corriger ces défauts de départ. Les installations actuelles sont beaucoup plus silencieuses et construites de manière plus respectueuse des oiseaux. En plus des différents modèles à rotors, il existe maintenant également des éoliennes sans pales et même des éoliennes volantes. Cela nous permet d’utiliser des systèmes parfaitement adaptés à leur environnement et aux conditions de vent.

Stockage d’énergie performant

Certes, aujourd’hui en 2050, le vent et le soleil nous permettent de produire de l’énergie en respectant le climat, mais cette production est soumise à de fortes variations en fonction de la météo, de la période de l’année et du moment de la journée. Afin que l’énergie excédentaire soit stockée le plus efficacement possible durant les pics de production, des recherches sur de nouvelles technologies ont été menées dans le monde entier. Et des progrès énormes ont été réalisés : Les batteries actuelles, par exemple, ont une capacité bien plus élevée qu’auparavant et sont composées de matériaux non toxiques et facilement disponibles tels que le phosphate de fer, l’eau salée et même la cellulose végétale. Pour le stockage d’énergie à long terme, on peut également utiliser les gaz synthétiques et ce que l’on appelle les grues de stockage, inventées en Suisse. Grâce à l’extension de nos lacs d’accumulation, la Suisse dispose également aujourd’hui à tout moment de suffisamment d’électricité propre, même en hiver ou en cas de pluie persistante.

Les avantages des
énergies renouvelables :

Plus d’indépendance

En 2050, nous ne dépendons plus de l’Arabie saoudite, de la Russie et autres pour notre approvisionnement en énergie ; nous produisons nous-mêmes notre énergie grâce à l’eau, au vent et au soleil.

Plus de valeur ajoutée

Autrefois, rien que pour le pétrole et le gaz naturel, 8 milliards de francs partaient chaque année à l’étranger. Aujourd’hui, cet argent reste en Suisse et y génère de la valeur ajoutée et de la prospérité.

Plus de sécurité

Par le passé, la lutte pour l’or noir a toujours été à l’origine de crises politiques et de conflits armés. Aujourd’hui, en 2050, cette époque est heureusement révolue.

Plus d’emplois

Lorsque la grande transformation de notre approvisionnement en énergie a véritablement démarré dans les années 2020, en Suisse, des milliers de nouveaux emplois ont été créés en très peu de temps. Rien que dans le secteur de la construction, en cinq ans, plus de 16 000 nouveaux emplois ont été créés pour le montage et la planification de nouvelles installations solaires.

Plus de ressources

Aujourd’hui, en 2050, nous sommes assurés que nos enfants et les leurs disposeront de suffisamment d’énergie. Car contrairement au charbon, au pétrole et au gaz, les sources d’énergie renouvelables sont disponibles à l’infini, du moins à l’échelle humaine.

Ne ratez rien de ce que l’avenir nous réserve.

Pour mettre fin à l’ère des énergies fossiles, l’Association suisse pour la protection du climat a lancé l’initiative pour les glaciers. En automne 2022, cette initiative a été retirée au profit d’une loi (contre-projet indirect). Les électeurs et électrices devraient se prononcer à ce sujet en juin 2023. Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant.